
Alan Bain

Dans sa petite enfance à Buckingham, Angleterre, Alan Bain, a assisté à un cours de peinture à l’âge de 5 ans. Il a eu le déclic : il serait peintre. Mais ses parents eux, considéraient la peinture comme un loisir et non comme une profession. Après une formation artistique il est devenu enseignant puis psychologue scolaire.
A la retraite, Alan Bain a choisi de vivre en France et de réaliser son rêve de toujours.
Il est arrivé à Clamecy sur sa moto. Comme il n’avait pas beaucoup de place pour les bagages, il avait juste emporté une boîte d’aquarelle.
Depuis ce jour, séduit par les paysages et l’architecture bourguignonne il peint inlassablement. A travers ses aquarelles, empreintes de rigueur architecturale, de calme et de sérénité, il cherche à exprimer « the sense of the place » que je traduis par « l’âme du paysage ».
Les aquarelles d’Alan Bain illustrent avec beaucoup de délicatesse le livre de Philippe Cabarat « Regards de l’eau, le Sauzay ».




Alain Fraval

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Thomas Estela

Né en 1984 à Auxerre, M. Estela Thomas a été étudiant à l'école préparatoire de Chalon sur Saône (EMA fructidor) et à l'école nationale supérieure d'art de Nancy (ENSAN) de laquelle il est sorti diplômé avec mention pour la qualité des recherches, la qualité et quantité du travail, et enfin étudiant à l'IUFM d'Amiens. Aujourd'hui il vit et travaille à Auxerre.
A la fois peintre et dessinateur, cet artiste du noir et blanc cherche à ne jamais laisser le visiteur indifférent, et à le faire réfléchir sur les événements de notre monde. « Je recherche toujours à ce qu’il y ait un dialogue, propre à chacun, entre mes peintures et le spectateur ».
Thomas parle du Monde, de l’Etre Humain et l’Âme Humaine. Pour cela il s’inspire des médias qui l’entourent, de ce qu’il voit, lit et entend, tout en sachant critiquer ces mêmes médias qui savent banaliser les informations : « Qui n’a jamais dit devant les JT, c’est comme d’habitude la guerre et des morts au proche Orient, ils ont l’habitude… . Moi je fais simplement un arrêt sur image dans la mémoire de chacun, juste pour ne pas oublier et faire réfléchir, même un instant, sur ce qui nous entoure ».
Le Noir et Blanc traduit l’intemporalité des événements qu’il évoque dans ces œuvres : «Les événements d’hier sont ceux d’aujourd’hui et de demain. Cela est quelque fois bien triste… » . Pour les peintures, il évoque également la comparaison avec le symbole chinois qui est le yin et le yang figure de paix et d’équilibre. Deux couleurs opposés qui s’équilibrent et ne font plus qu’une. Ce sont aussi des assemblages de taches qui traduisent à la fois la force du geste et la violence que l'image renvoie. L’intérêt pour lui d’utiliser la tache est le fait qu’elle puisse prendre des formes différentes dans l’esprit de chacun d’entre nous et à la fois dans notre conscience collective.
Les œuvres sur papier journaux sont tous des portraits noir et blanc, pour la plupart d’enfants, dessinés sur fond d’articles de presse décrivant des faits nouveaux, comme des informations qui ne semblent n’avoir jamais disparues et toujours existées. Les regards ont une grande importance pour lui, on lit d’avantage de chose à travers leurs regards que dans les quelques lignes du récit inscrit en dessous « ne dit on pas que les yeux sont le reflet de l’Âme ? ».


Conny Wangenvoort

Depuis que j’ai pu tenir crayon et pinceau, je dessine et je peins.
Au fil des ans plusieurs artistes m’ont appris les ficelles du métier.
L’homme et le paysage sont mes sujets favoris.
Les nombreux voyages, que j’ai fait pour mon travail comme assistant réalisateur pour la télévision néerlandaise, me donnent beaucoup d’inspiration pour mes peintures.
Je suis née aux Pays-Bas et j’y grandi, mais j'ai donné mon cœur à la France.
Depuis 1991 nous passons toutes les vacances à Andryes(Yonne) dans notre maison de vacances.
Et maintenant que les enfants ont quitté la maison nous y passons plusieurs mois par an.
Depuis quelques années je suis fascinée par les couleurs différentes de terre. J’utilise la terre comme pigment.
Je peins des paysages avec les matériaux qui composent le paysage en jouant avec couleur, structure et rythmique. Ainsi je crée de nouveaux paysages.



Bernardina Bosse
Bernardina Bosse vit et travaille depuis 2002 en Bourgogne, à Couloutre dans le département de la Nièvre où elle a un atelier spacieux et un joli jardin. Elle est sculpteur, mais s’adonne aussi à l’aquarelle. Les matériaux qu’elle préfère travailler sont l'albâtre et le calcaire. Elle travaillait auparavant aux Pays-Bas dans l'enseignement supérieur audio-visuel.
Bernardina trouve son inspiration dans le Moyen-âge, la Renaissance et l'Antiquité gréco-romaine.
Son travail s’est enrichi au contact de l’architecture Bourguignonne et de sa riche statuaire. Elle se sent portée aussi par la beauté des paysages aux nombreuses églises et tout particulièrement par Vézelay et son histoire ancienne.
Bernardina s’est formée aux Ateliers '63 et ses Ns loi. Elle est membre du "Groupe", une collaboration d'artistes à Nevers. Elle est également inscrite à « Keunstwerk Friesland »et à «artistes Uytlandse ».
Bernardina réalise tous travaux sur commande





Fred Van der Wal

Fred van der Wal, qui a vécu une carrière artistique mouvementée, est un des meilleurs dessinateurs au crayon des Pays Bas. Il a exposé plus de 250 fois dans le monde entier, aux Pays Bas, en Allemagne, en Suède, aux États Unis, en Belgique et en France où il adhère au collectif Le Groupe à Nevers.
1985 : Il crée le collectif provincial Fria.
2002 : Départ pour la France et en 2004 il y s’installe officiellement
Comme un fil conducteur la structure organique devient de plus en plus évidente. Au début, cette structure est un élément subtil et ludique qui gagne en importance au fur et mesure.
2008 : Dans le dernier autoportrait de cet artiste avec son style vivant et controversé, la forme précise disparaît pratiquement pour se fusionner avec la forme d’origine et fondamentale : celle de la structure organique.



Michèle Podoriézack
Rêverie
Un ver, engeance de l’homme,
Libère en notre belle orange bleue,
Le venin qui nous empoisonne.
Et qui la détruit.
Je capture
Les instants d’émerveillement,
Dont le souvenir
S’estompe peu à peu
Dans les brumes de notre mémoire
En douces taches
Colorées.
Elles reviennent
Parfois,
Lumières et contours
Diffus,
Nous dire
Que la beauté nous appartient,
Qu’elle est nôtre,
Que parfois, que souvent,
Il nous faut nous lever
Pour la protéger,
Pour l’offrir
À l’avenir,
Afin que puissent
Encore sourire
Les enfants.

