Crescendo
En 89, à Entrains sur Nohain, la commémoration du bicentenaire de la Révolution donna l’occasion à un groupe de se cristalliser autour d’Armelle Musitelli et de François d’Auvigny pour créer un spectacle. Cette aventure conduisit à la formation de l’association crescendo qui se donna pour but de Promouvoir l’Art et la Culture sous toutes ses formes.
L’expérience se poursuivit pendant 10 ans mêlant spectacles et expositions. A partir de 96 crescendo se recentra sur les arts plastiques et créa sous l’appellation « Le Village » un cycle d’expositions estivales, à Entrains.
En 2006, François d’Auvigny, photographe et Armelle Musitelli, peintre, ouvrent l’Atelier-Galerie de la rue des Fossés. De nombreux artistes y seront présentés et bientôt l’idée de se mettre en réseau avec les lieux d’expositions voisins se concrétise par la création du chemin des palettes.
Cet itinéraire artistique mènera pendant tout l’été, l’amateur d’art à travers les cantons de Coulange sur Yonne, Courson les Carrières, Varzy et Donzy.

A l’origine de crescendo, François d’Auvigny y a toujours joué le rôle d’organisateur. Homme de contact, il a su rassembler peintres, sculpteurs et artisans d’art pour des expositions toujours originales, à la scénographie soignée.
Son désir de valoriser les artistes de son terroir le conduit à se lier avec les associations animées des mêmes intentions. Il comprend très vite que pour renforcer l’impact de leur communication, il leur faut se regrouper ; ainsi est né le chemin des palettes dont il est l’inlassable pèlerin.

François d’Auvigny, le photographe
« Photographe de plage » dans sa jeunesse pour se faire de l’argent de poche, François d’Auvigny n’a jamais abandonné cette discipline. Inspiré par les matériaux bruts, la pierre, le bois, il utilise l’argentique pour exprimer les jeux d’ombres et de lumières et toutes les fantasmagories dont ils sont créateurs.
A partir de 2006, il expose comme photographe à l’Atelier Galerie. Peu à peu il utilise le numérique dont il apprécie la spontanéité. Au cours de ses déambulations de piéton solitaire dans les grandes villes, il se plait à capturer les tags, les marouflages, les pochoirs et autres témoignages de l’art éphémère.